île de la réunion
Ce voyage à l’Île de la Réunion a été une parenthèse de lenteur.
Pour la première fois, j’emportais avec moi un Hasselblad 500 CM. Tout était nouveau : le chargement des films, le rythme imposé par les douze vues, la visée poitrine, le cadrage inversé. Photographier devenait un geste réfléchi, presque physique, où chaque image demandait d’être méritée.
À cette lenteur s’est ajouté l’instantané, avec un dos Instax. Une autre temporalité, immédiate, fragile, imparfaite, qui prolongeait autrement l’expérience du regard.
Sous l’eau, une autre première fois encore : le Nikonos V. Le silence du lagon, les fonds marins, la respiration contrôlée en snorkeling, et cette sensation étrange de photographier dans un monde suspendu.
Je n’ai pas cherché les grandes randonnées ni les itinéraires spectaculaires. J’ai retrouvé des lieux déjà connus, mais regardés autrement.
Des sorties en famille, des chemins simples, la végétation omniprésente, l’eau sous toutes ses formes.
Ces images sont le reflet de ce temps accordé. Un voyage sans précipitation, où la photographie n’est pas un objectif, mais une conséquence.
(Galerie en cours, merci de votre patience.)